Tentative de différencier plus en détail la porosité à la circulation et la porosité aux vues. Pour ce faire, besoin d'une meilleure compréhension des alentours et de la façon dont ils interagissent avec le bâtiment (vues depuis/vers/à travers et dynamiques des circulations).
En premier lieu, analyse cartographique qui synthétise les informations de sources variées : position des masses, des vides, de la végétation et sa hauteur, relief, nouvelle implantation de la gare et transports en commun (en particulier la ligne 2 du tramway), accès à la bibliothèque, au TGI etc., grands axes structurants du paysage.
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Eau, verdure et relief |
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Voies et dynamiques de circulation |
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Axes structurants |
On tire de cette analyse des cartes des masques imposés sur le terrain par les objets alentours (bâtiments et arbres), ainsi qu'une identification de points d'observation privilégiés ; cela permet de déterminer des zones où les conditions sont différentes dans le terrain et les directions où une analyse par coupe est nécessaire.
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Masques par la BMVR |
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Masques de la partie sud-est |
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Masques par le TGI |
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Points d'observation privilégiés et zones critiques |
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Quelques coupes d'analyse |
Une maquette conceptuelle permet de donner une idée générale de l'ensemble.
L'espace est organisé par un canyon qui crée un espace semi-privé de trois cours en rez-de-chaussée (jardins potagers communautaires) ; ce canyon met en relation visuelle logements, BMVR et Cargö tout en maintenant une certaine intimité au centre car l'espace n'est ouvert qu'à partir du 1er étage. Des vallées plus étroites coupent le terrain de façon transversale pour permettre depuis le bassin Saint Pierre de percevoir la profondeur du bâtiment et ce qu'il y a au-delà (arbres, Minoterie).
Au sol, la porosité est assurée par un système de "grottes" traversantes. La plus vaste, située face au pavillon de Normandie, permet de voir la grande pelouse depuis l'étage de celui-ci et sert de passage public au moins pendant la journée (une piste cyclable y passe) : cela permet au public de profiter du canyon et de la vue sur la BMVR. D'autres grottes plus petites permettent aux riverains de traverser les blocs bâtis pour accéder aux logements ou aux jardins du canyon. Toutes les grottes sont régulièrement ajourées (ces points de lumière guident l'avancée), formant un collier de placettes plantées dans un creux qui permet l'éclairage des bâtiments.
Le programme tertiaire se situe principalement aux rez-de-chaussée et premier étage, et les logements entre le deuxième et le 6ème. l'épaisseur du bâti diminue avec l'altitude, afin de dégager des terrasses collectives semi-privées - lieux où une sociabilité de voisinage est possible - et des terrasses privatives d'où chaque appartement peut profiter d'une vue sur le paysage. On habite donc une sorte de logement individuel dans une petite bulle-quartier protégée. L'orientation et la disposition des ouverture est guidée par la logique des vues.
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Maquette des pleins (en haut) et des vides (en bas) |
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Le "canyon" depuis la BMVR |
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"vallée" |
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"vallée" |
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"vallée" |
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"vallée" |
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La "grotte" depuis le Pavillon de normandie |
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La "grotte" depuis la grande pelouse |
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Circulations au sol : "grottes" principale et plus privées |
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